Quand le nom « Kosovo » surgissait dans les journaux, aucune image ne me venait en tête. Ni bâtiment emblématique, ni paysage : j’en avais une idée totalement abstraite vaguement teintée de camouflage militaire. En novembre 2021, je suis partie avec la ferme intention de remédier à ce néant culturel, curieuse de voir à quoi ressemblait cette toute jeune république. De Pristina à Prizren, j’ai exploré aussi bien montagnes que vignes et vous ai ramené des TONNES d’anecdotes. On parie que vous aussi, vous aurez envie de voyager au Kosovo après cette introduction ?

Un nouveau pays né loin des regards

Si je vous dis « Kosovo », à quoi pensez-vous ? Pour moi, c’était les mots « guerre », « pauvreté », « rural » et « indépendance ». À peu de choses près, je n’en connaissais que ce que l’école m’en a appris, alors que la guerre du Kosovo venait tout juste de se finir (en 1999). Et maintenant, que sait-on du Kosovo 🤔 ?

Pendant que nos yeux étaient tournés vers la crise financière, Facebook et l’élection de Barack Obama, un tout petit pays de la taille de l’Île-de-France naissait dans notre angle mort. Le 17 février 2008, le Kosovo pousse son premier cri d’indépendance, après presque 20 ans passés entre guérilla, guerre, nettoyage ethnique et exil massif de la population. Un cri reconnu ni par l’Union européenne, ni par la moitié des nations du globe, et que l’on a vaguement entendu en France dans les gros titres de 2008.

UÇK
Un monument de commémoration de soldats de l’UÇK, Armée de Libération du Kosovo

Le Kosovo est un OVNI qui génère curiosité et interrogations

Et pourtant, ignoré d’une grande partie du reste du monde, le Kosovo n’a pas chômé. Peu d’endroits peuvent s’enorgueillir d’offrir l’expérience d’une démocratie naissante. Le Kosovo est un laboratoire vivant, qui expérimente et ose, dans un territoire saccagé par les conflits. Une nation musulmane, qui a élu une femme Présidente en lutte ouverte contre le patriarcat. Et qui a adopté l’Euro de son propre chef, faisant fi des énormes risques que cela représente pour sa stabilité économique, pour annoncer clair et fort son désir de rejoindre l’Union européenne. En bref, le Kosovo n’hésite pas à disrupter, à bousculer, à prendre des libertés (dans tous les sens du terme, car tout n’y est pas rose).

Le Kosovo est un véritable OVNI dans le paysage géopolitique européen, ce qui suffisait à attiser ma curiosité. Et, cerise sur le gâteau, l’une de ses caractéristiques est un smog persistant en hiver, dans cette partie du globe polluée encaissée dans les montagnes. Bref, si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez que le brouillard c’est mon dada. Il n’en fallait donc pas moins pour que je décide d’y aller pendant 8 jours en plein mois de novembre 2021, c’est-à-dire au moment le plus pourri pour découvrir ce pays (sans aucun regret 😂).

Résultat ? Croyez-moi quand je vous dis que le Kosovo fait partie du top 3 de mes plus belles expériences (avec la Thaïlande et la Slovénie). Vous êtes curieux de savoir pourquoi ? Alors embarquez avec moi pour un fabuleux voyage en plusieurs actes.

1. Ces infos pratiques utiles à connaître avant de voyager au Kosovo

Quand on veut explorer le Kosovo, on se retrouve confronté au manque d’informations sur ce jeune pays. À ma connaissance, le seul guide de voyage existant en 2022 est celui du Petit Futé. Bien qu’il dresse un portrait historique assez précis, il y a certaines lacunes sur des choses toutes bêtes du quotidien : quels sont les arrêts du bus de l’aéroport ? Combien donne-t-on en pourboire ? Quels sont les mots usuels à apprendre en albanais ? En complément de ce guide sur le Kosovo, cet article-FAQ vous sera très sûrement bien utile.

2. Conduire au Kosovo : le guide pour sillonner les routes sans stress

Bien que le Kosovo bénéficie d’un réseau de bus plutôt correct, le visiter sans voiture revient à se priver d’une bonne partie de ce que le pays peut offrir. Quand je suis partie là-bas, mon homme et moi voulions louer une voiture mais on a failli se dégonfler. En cause : les avis sur le net qui fichaient franchement la trouille. Si on avait lu des retours d’expérience plus détaillés sur la conduite au Kosovo, on se serait épargné beaucoup de stress inutile.

3. Carnet de route à Pristina

Si vous voyagez au Kosovo un jour, il y a de fortes chances pour que Pristina soit votre porte d’entrée. Capitale perpétuellement en travaux d’un nouveau pays dont personne ne se préoccupe, elle n’est clairement pas réputée pour sa beauté. Visiter Pristina est pourtant indispensable pour mieux comprendre le Kosovo. Vous vous demandez que faire à Pristina avant de reprendre la route ? Suivez mes pas !

4. Carnet de route à Prizren

Prizren, c’est le seul décor de carte postale que vous verrez dans les rares guides touristiques consacrés au Kosovo. Il est vrai que les voyageurs ont tendance à fuir la capitale Pristina pour mettre le cap sur la poétique, la paisible, la chaleureuse Prizren, considérée comme la plus belle ville du Kosovo. Cette réputation est-elle méritée ? Visiter Prizren vaut-il vraiment le détour lors d’un voyage dans les pays Balkans ? Pour moi, la réponse est : mille fois oui.

5. Carnet de route du Parc National Des Monts Sharr 

À venir ! 

6. Carnet de route du nord de Prizren

À venir ! 

Si vous appréciez l’Europe de l’Est, il se trouve que j’ai un autre pays sous le coude qui pourrait bien vous plaire : la Roumanie. J’ai adoré ma visite de la mine de sel de Turda, mais j’ai aussi crapahuté en Transylvanie historique entre Brasov, Sibiu et Sighişoara. Et si c’est l’ex-Yougoslavie qui vous botte, je vous conseille de faire un tour du côté de la Slovénie, et plus particulièrement son carnaval déroutant !

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