Si vous partez au Kosovo un jour, il y a de fortes chances pour que Pristina soit votre porte d’entrée. Capitale perpétuellement en travaux d’un nouveau pays dont personne ne se préoccupe, elle n’est clairement pas réputée pour sa beauté. Visiter Pristina est pourtant indispensable pour mieux comprendre le Kosovo. Vous vous demandez que faire à Pristina avant de reprendre la route ? Suivez mes pas !
À Pristina, la laideur est un argument touristique
Je suis désolée de vous couper l’herbe sous le pied dès le début de votre lecture de manière aussi abrupte, mais j’ai trouvé Pristina moche et ça sera un fil conducteur tout au long de mon article. Autant annoncer la couleur d’emblée 😅
Mais attention hein ! On parle d’un moche qui intrigue. Un peu comme dans une exposition d’art contemporain, mais à l’échelle d’une capitale dans laquelle des grues par dizaines tutoient un ciel fardé de smog. À Pristina, le laid n’est pas tant issu du mauvais goût que de l’absence de moyens après des années de conflits qui ont laissé un pays exsangue, où tout est à (re)construire. Le brutalisme soviétique imprègne le paysage architectural de l’ex-Yougoslavie, et le Kosovo ne fait pas exception. L’avantage, c’est que ça ne laisse personne indifférent !
Quiconque a la chance de visiter Pristina aura le souffle coupé devant ses bâtiments en béton austère et aux lignes tranchantes, blottis entre une mosquée et un immeuble en cours de construction. Et si vous allez au-delà de cette laideur le temps d’un week-end, vous verrez que Pristina peut vous surprendre d’une tout autre manière.
Mes premières impressions sur Pristina dès le trajet en taxi
À peine après avoir posé le pied sur le sol kosovar, l’inconnu se fait sentir. Cet aéroport international — le seul du Kosovo — était plus petit que celui de province allemande depuis lequel j’étais partie. Bien à l’abri derrière les fenêtres du taxi, j’ai observé la ville se dessiner au loin, ses grandes artères d’immeubles sans aucune logique architecturale et ses infrastructures routières décorées de magnifiques chefs d’œuvres de street-art. Face à Pristina, Mulhouse peut aller se rhabiller.
À l’approche de mon logement dans le quartier Vëllusha, le paysage se faisait labyrinthique, avec des trottoirs absents ou défoncés, et des ruelles si étroites que je ne comprenais pas comment le chauffeur pouvait s’engouffrer sans hésiter dedans.
Le décor urbain s’est transformé en un miroir du jeu vidéo Half Life: Alyx : des bâtiments issus du brutalisme soviétique en décrépitude, des squares aux balançoires rouillées, du linge suspendu aux fenêtres par 0°C, de la saleté et une sensation de capharnaüm post-apocalyptique. Le fait que nous étions en plein mois de novembre, avec son froid et son smog, a renforcé cet imaginaire. J’étais aux anges ! (non je ne suis pas folle)
Les coffee shops, activité n°1 à faire à Pristina
Notre logeuse Jerina est une jeune étudiante avenante, dont la famille possède deux appartements sur le même palier. Elle nous a donné les clés d’un appartement cozy, spacieux, décoré avec goût et totalement surchauffé (les Kosovars aiment leurs appartements chauds et leurs boissons glacées 🥵🥶). Après une douche rapide et un instant de calme pour réaliser que j’étais vraiment au Kosovo, j’étais prête pour une sortie nocturne à la rencontre de cette capitale.
La première chose qui m’a frappée quand j’ai déambulé dans Pristina (Prishtinë en albanais), c’est la densité de cafés au mètre carré : encore plus qu’en Italie. Impossible de les rater, car tous sont décorés de guirlandes lumineuses. Après tout, nous sommes sur le même fuseau horaire que la France : en hiver, le soleil se couche à 16h, ça pique !
À l’heure du café, les terrasses sont pleines à craquer
C’est sur le boulevard Mère Teresa (Bulevardi Nënë Tereza) et ses rues perpendiculaires que l’on retrouve le plus de cafés. Chacun est doté d’une terrasse fermée par des bâches ou vitres transparentes pour fumer au chaud, pleines à craquer dès que le week-end arrive. Idem pour les restaurants, quoique plus difficiles à trouver.
Ce fameux boulevard est un point névralgique de la capitale kosovare. Totalement piéton, il est délimité au nord par une grande place occupée par le siège le gouvernement, une statue du héros national Skënderbeu et un United Colors of Benetton (une des quelques enseignes internationales que nous avons croisées, il n’y a d’ailleurs pas de McDo au Kosovo 👍). Au sud, on trouve une autre place surplombée par l’abominable mais néanmoins fascinant Grand Hotel Prishtina, temple du mauvais goût yougoslave qu’on ne m’a pas permis de visiter. Et entre les deux places, des cafés, des vendeurs ambulants et leur armée de jouets en plastique sortis tout droit des années 80 (attention, la Reine des Neiges version contrefaçon n’épargne pas le Kosovo !), ou encore le Ministère de la Diaspora.
Pour une introduction en douceur à Pristina, surtout quand on ne sait pas trop à quoi s’attendre niveau sécurité au Kosovo, le boulevard Mère Teresa et ses cafés est idéal pour observer sans se mouiller.
Une enseigne bien connue surplombe un immeuble Des passants flânent sur le Boulevard Le fameux Grand Hotel
Voyage dans le temps au campus universitaire de Pristina
Poursuivons notre découverte de Pristina plus au sud, où se situe l’immense campus universitaire dans lequel a étudié Vjosa Osmani-Sadriu, actuelle Présidente du Kosovo et féministe en guerre contre le patriarcat. On y trouve plusieurs bâtiments emblématiques, dont :
- La tour de Radio Television of Kosovo (RTK)
- La bibliothèque nationale Pjetër Bogdani
- Une cathédrale orthodoxe abandonnée
- La cathédrale catholique Mère Teresa, de l’autre côté de la rue
La tour RTK attire immédiatement le regard, avec son slogan Liria ka emër — La liberté a un nom — et son logo ostentatoire UÇK (pour Armée de libération du Kosovo). Un sigle qui, je ne le savais pas encore, allait être omniprésent pendant tout mon voyage.
La tour RTK de jour… Et la même de nuit !
Dans la bibliothèque nationale Pjetër Bogdani
La bibliothèque nationale enfermée dans sa cage de métal vaut son pesant de cacahouètes (et de WTF architectural). Il y subsiste un ancien système de classement avec des fiches papier stockées dans des tiroirs, qui m’ont rappelé mes cours de classification en DUT infocom. Dans un coin, tables et chaises poussiéreuses s’entassent dans un enchevêtrement de métal, donnant des airs d’urbex à ma visite. Au rez-de-chaussée, on trouve une pièce entière beaucoup plus moderne dédiée aux livres et DVDs made in USA. Le soft power américain tourne à plein régime au Kosovo…
Le hall principal avec une exposition temporaire La pièce dédiée à la littérature, cinéma et musique des USA
Des étagères remplis de vieux ouvrages Et des revues collector datant de 1999
Deux cathédrales, deux religions, deux destins différents
Dans les jardins de la bibliothèque, le WTF continue de donner le tempo de la journée. On passe devant une installation artistique faite de paraboles empilées (😐 ?), un poteau à la gloire de Coca-Cola, et juste à côté une cathédrale orthodoxe serbe dont la construction a été interrompue par la guerre du Kosovo. Née pour glorifier le nationalisme serbe, elle sert aujourd’hui — et je l’ai vu de mes propres yeux — de pissotière à ciel ouvert.
De là à en voir une métaphore de l’opinion publique de la majorité (Albanais musulmans) sur la minorité (Serbes orthodoxes), il n’y a qu’un pas… qui a été franchi à maintes reprises, en témoigne le nombre d’églises orthodoxes saccagées et dont les survivantes sont sous bonne garde de la police H24.
La cathédrale abandonnée sur le campus universitaire La nouvelle cathédrale de Pristina pour les Kosovars catholiques
Enfin, en traversant la rue à l’ouest, on tombe sur la cathédrale catholique Mère Teresa construite entre 2007 et 2010. Un bâtiment tout jeune, très clair avec de beaux vitraux, avec des dimensions un peu démesurées étant donné que le Kosovo compte seulement… 65 000 catholiques. Mais c’est pas grave parce qu’à Noël, les musulmans rejoignent leurs copains catholiques dans l’église pour célébrer, histoire que tout le monde en profite.
Au cœur des barres d’immeubles de Dardania
Directement au sud de la cathédrale Mère Teresa s’étend le quartier de Dardania. Résidentiel et vivant, Dardania tranche dans le paysage urbain déjà pas joli joli de Pristina avec ses barres d’immeubles imposantes aux couleurs criardes. Dans ce millefeuille de béton, l’exploration se fait aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale, parmi les terrasses, les chiens somnolents et les magasins aux enseignes lessivées par les intempéries.
À l’issue de ce dédale urbain, une surprise de taille pour qui ne connaît pas encore le troisième héros national du Kosovo, avec Mère Teresa et Skënderbeu : une statue de 3 mètres de Bill Clinton, adulé pour avoir pris position en faveur de l’indépendance du Kosovo. Derrière cette statue, une représentation de 12 mètres de haut de Bill Clinton placardée sur une façade parachève cette reconnaissance.
Dardania et ses multiples étages Un impressionnant immeuble d’habitation de Dardania
Ce qui est fabuleux en visitant le Kosovo aujourd’hui, c’est cette possibilité rare d’être témoin de l’écriture d’un roman national. Si vous vous demandez que faire à Pristina, vous balader simplement dans la rue et vous interroger sur ce que vous voyez suffit à vous donner l’impression de vivre l’Histoire avec un grand H.
Une vue imprenable sur Pristina depuis les escaliers Dragodan
Avant de retourner vers notre appartement, nous avons fait un graaaaand détour (toujours à pied) pour escalader la colline huppée des ambassades. Sur le chemin, en longeant la rue Tirana, on passe derrière un étrange bâtiment (probablement un des plus fascinants de ce voyage à dominante brutalisme soviétique) : le palais de la jeunesse et des sports 🙄. Tout le trajet est à l’image de Pristina : de la poussière, des déchets, des tas de pavés posés ça et là sur le trottoir, des grues partout.
Plus loin, après le rond-point, se cachent les 258 marches de Dragodan (Shkallët e Dragodanit) qui permettent d’avoir un beau point de vue sur cette capitale en perpétuelle construction.
Le palais des sports de Pristina, un bel exemple de brutalisme Une dame fume sa clope en regardant le fourmillement de la ville
Une corneille mantelée observe la capitale Un homme monte les 258 marches de l’escalier qui surplombe la ville
Des bâtiments impressionnants Au loin, on voit le toit de la bibliothèque nationale
Crash test de la gastronomie kosovare
Il était 15h30, le soleil commençait à se coucher, il était donc temps de rentrer au logement pour se poser un peu et trouver où manger le soir. Heureusement, nous n’avons pas cherché bien longtemps car Elsa du blog E World — qui a vécu au Kosovo pendant quelque temps — m’a chaudement recommandé le restaurant Liburnia (big up à la communauté des blogueurs de voyage qui sont toujours volontaires pour partager leurs bons plans 👍).
Ce restaurant, planqué dans une petite allée, est absolument magnifique. L’intérieur typiquement traditionnel donne l’impression de rentrer dans la véranda d’une grand-mère. Nappes à fleurs, sièges en osier, vieux moulins à café disposés à la queue leu leu sur le comptoir, glycine rampante sur les murs… tout contribue à une ambiance cozy et chaleureuse, en décalage total avec la ville de Pristina. C’est d’ailleurs une impression globale que j’ai eue au Kosovo : l’extérieur ne paye pas de mine, mais de véritables trésors se cachent derrière ses murs décrépis.
Quant à la nourriture, je peux vous affirmer que la gastronomie kosovare est la meilleure que j’ai jamais mangée de ma vie 😍.
Une décoration incroyable Des plats incroyables (ici un poulet à la kosovare) Une cuisine incroyable 😀
Mon poulet au yaourt et à l’ail m’a bluffée, et encore, je n’ai pas testé le flia, ce millefeuille salé de crêpes cuites couche par couche, recouvertes avec de la crème et servies avec de la sour cream. J’ai été ravie de retrouver mon petit jus de pêche que les pays de l’Est savent si bien faire. Enfin bref, si vous voyagez à Pristina, ce serait absolument sacrilège de passer à côté de l’expérience du Liburnia. Capiche ?
D’autres réflexions de voyage en vrac issues de ma visite de Pristina
Cet article devient beaucoup trop long pour un séjour express qui aura duré moins de 48h, et pourtant je ne vous ai pas encore parlé de certaines choses. Alors voici en vrac.
Le fameux monument Newborn
Symbole de l’indépendance du Kosovo, c’est la photo incontournable à faire à Pristina pour dire qu’on a visité le Kosovo. Bon personnellement je le trouve assez laid et j’ai préféré m’attarder sur les boîtes à lettres et armoires électriques tous tagués avec soin le long de cette rue (et ailleurs dans la ville).
L’incontournable monument de Pristina célébrant l’indépendance du Kosovo Mais moi je préfère ça 😀
Les mosquées de Pristina
Le Kosovo est un pays musulman. Il y a donc des mosquées partout, et si vous avez le malheur d’avoir votre hébergement à côté de l’une d’entre elles, soyez prêt à un réveil très matinal avec l’appel du muezzin. Cependant, j’ai été surprise de ne croiser pratiquement aucune femme voilée à Pristina : au contraire, plus elles s’habillent court et ultra-lookées pour sortir, mieux c’est. Europe de l’Est style, baby !
Quand le mauvais goût investit les enseignes et pancartes
Entre les vieilles enseignes moisies à la gloire de la PlayStation 2, les innombrables pubs cheloues pour des avocats sur des immeubles miteux et les avis de décès placardés directement sur les poteaux électriques, mon sens très subjectif du bon goût est encore une fois malmené. J’adore.
Mes infos pratiques pour visiter tranquillement Pristina
✈️ Comment aller à l’aéroport de Pristina ?
Si vous optez pour l’option taxi (à l’aéroport), vous pouvez gagner quelques euros en appelant un Blue Taxi plutôt qu’en prenant un taxi qui attend devant le terminal. Comptez 13 € au lieu de 20 € pour rejoindre le centre-ville de Pristina. Si vous voulez prendre le bus, il y en a un qui passe toutes les deux heures, de 8h à 20h, qui coûtent 3 €. Je vous ai pris une photo du plan des différents arrêts.
🛏️ Où se loger à Pristina ?
Je n’ai été que dans un seul hébergement donc je ne prétends pas savoir grand-chose sur ce rayon. S’il y a des hôtels en quantité suffisante à Pristina, j’ai trouvé mon bonheur sur Airbnb chez Jerina. Un joli appartement clean, bien situé, au calme, et avec un matelas vachement confortable (ce qui est rare en voyage) pour 27 € la nuit. Je recommande sans hésiter !
🍴 Où manger à Pristina ?
Heureusement qu’Elsa est venue à mon secours, car malgré la profusion de cafés, il a été bien plus difficile de trouver un mignon restaurant où manger. J’ai testé le restaurant Liburnia (un coup de cœur incroyable), le Princesha Gresa qui n’était pas mal du tout aussi, ainsi que le Bake&Cake coffee shop qui fait des gâteaux extraordinaires. Pour le petit-déjeuner, on a trouvé le Memo Caffé qui nous a servi de bonnes omelettes.
🧭 Comment se déplacer à Pristina ?
Il est tout à fait possible de se déplacer à pied dans Pristina, à condition d’avoir de bonnes chaussures. La ville se visite vite (un ou deux jours suffisent), mais ses trottoirs sont dans un état épouvantable, ce qui la rend impraticable pour tout ce qui a des roues : fauteuils roulants, poussettes, vélos… Le réseau de bus semble être ponctuel et proposer des passages fréquents.
🏺 Que visiter à Pristina ?
Je suis partie en période de couvre-feu et j’avais moins de 48h devant moi, donc j’ai zappé tout ce qui est musées. Il y a cependant le musée du Kosovo et le musée ethnographique situés dans le même coin et une galerie nationale d’art à côté de la bibliothèque nationale. Globalement, je pense que j’ai parcouru l’essentiel donc reportez-vous au reste de l’article pour avoir quelques idées.
🦸♀️ Est-ce que la sécurité est bonne à Pristina ?
Idem que ci-dessus, je ne suis pas restée assez longtemps pour savoir ce qu’il en était réellement, mais personnellement je n’ai pas ressenti de danger même en me baladant (pas seule) tard le soir. Les précautions de rigueur s’imposent, comme partout. Ne tentez pas le diable. À noter aussi que les marques d’affection en public sont à éviter (on n’a vu personne s’embrasser en public) et que l’homosexualité est encore assez mal vue. Il y a, comme partout ailleurs au Kosovo, des chiens errants. A Pristina, ils sont identifiés et vaccinés contre la rage. Ils se contentent souvent de dormir dans un bac à fleurs.
Pour conclure cette introduction au Kosovo, je dirais que j’ai transformé 36h à Pristina en un pavé de plus de 2000 mots, sur lequel j’ai été obligée de mettre le holà pour que ça ne devienne pas carrément indigeste. Visiter Pristina est incontournable, mais deux jours suffisent : le reste du pays a beaucoup mieux à offrir, à commencer par la charmante Prizren !
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Merci pour cette visite! Je ne la trouve pas si moche que ça cette ville! Bon après je n’y ai pas mis les pieds donc, je ne juge que par tes (jolies) photos. En tous cas, la bonne entente entre religions me fait rêver. Si seulement ça pouvait être partout comme ça!
Coucou Martine !
Bon j’ai omis de poster des photos de certaines rues complètement délabrées ou détruites, et d’autres rues toutes mignonnes avec tous les bars. J’avais peur que ça fasse de trop ^^’ en tout cas elle est vraiment intéressante à voir, quoi qu’on en pense !
Bonjour !
Actuellement entrain de manger dans un restaurant de la Capitale, cherchant quoi faire dans la ville je suis tombé sur ton article. Et tu as mit des mots sur toutes les pensées que j’ai eu en sillonnant les rue et ruelles de cette ville qui dégage cette ambiance si particulière !
Bravo !
Bonjour Hugo,
mille mercis pour ton gentil commentaire qui m’a fait grand plaisir. C’est toujours très chouette de savoir que sa propre expérience est « validée » par d’autres et que j’ai pu trouver les bons mots pour la restituer. J’espère que tu vas passer un bon séjour au Kosovo 🙂 je suis navrée, je n’ai pas encore eu le temps d’écrire la suite de mon voyage à Prizren et alentours. Mais si tu as des questions sur ces endroits n’hésites pas à me contacter surtout !
Bon app 😉
Merci !
Prizen est ma prochaine destination !
Merci pour cet article, il retrace exactement le sentiment que l’on a lorsqu’on est à Pristina. À cela je rajouterai qu’il est cool d’aller dans les petits grills( qebaptore), qui ne payent pas de mine, où ils font de délicieux hamburgers, qu’il est sympathique de se rendre jusqu’à Fushe Kosovo (collée à Pristina) pour voir le comble de la laideur. Les habitants vendent leurs maisons et terrains pour laisser place à des immeubles. Aucune infrastructure, aucun centimètre de verdure… en 2 où 3 ans , le béton a envahi cette banlieue de Pristina. En été, il fait 40 degrés et on ne sait pas où aller tellement l’air est irrespirable. Mais pourtant, la ville grouille, les échoppes sont pleines.. un autre site à visiter, Prekaz , symbole de la résistance albanaise durant la guerre du Kosovo, où la famille Jashari s’est sacrifiée.
Hello ! Merci beaucoup d’avoir pris le temps d’alimenter l’article en rajoutant des idées de choses à faire à Pristina, je suis sûre que ça va beaucoup aider les prochains voyageurs qui passeront par ici 😀 en tout cas j’irais très clairement voir Fushe Kosovo après avoir lu votre commentaire. Ça attise vraiment ma curiosité, moi qui suis fan d’architecture moche.
Et merci pour le retour positif sur mon article, ça fait toujours plaisir de savoir qu’on a réussi à retranscrire une expérience lors de la découverte d’une ville.