Nous sommes le 5 décembre 2019. L’événement phare de la ville de Lyon va débuter, dans un froid mordant. Les touristes bravent vaillamment l’air glacial, tandis que les Lyonnais font quelques courses de survie avant de se calfeutrer chez eux pendant ces quatre prochains jours. Les stands de vin chaud et de lumignons sont dans les starting-blocks. À 19h pétantes, les festivités commencent : la Fête des Lumières, signature du Grand Lyon, se veut grandiose. Festive. Colorée. Mais il y a une chose qu’elle n’avait pas prévue : un brouillard à couper au couteau.
D’ordinaire, j’aurais fait comme tous les Lyonnais et serais restée bien au chaud chez moi, pour éviter la cohue, la fouille de sacs, la queue pour pouvoir rentrer dans une station de métro, les sens interdits de circulation des piétons en centre-ville. Mais cette fois, le brouillard était là. Cette ambiance mystérieuse, fantasmagorique, un peu glauque, et bien rare par ici, il ne fallait pas louper ça. Alors j’ai pris mon appareil photo, et suis partie à la conquête de la lumière dans cette obscurité poisseuse et glaciale.
Vous m’accompagnez au fil de ma balade sur la face cachée de la Fête des Lumières 2019 ?
Les quais du Rhône, tout au long du parcours « vert » de la Fête des Lumières 2019
Direction l’opéra pour un bain de foule sur la presqu’île de Lyon
Retour à Croix-Rousse où du brouillard émergent des silhouettes fantomatiques
Cette année, la Fête des Lumières était pour moi un hommage à Silent Hill. Un décor de Giger. Une scène de la série Dark. Et même un concept art pour un film de science-fiction. Ou de cyberpunk (2077, TMTC). Bref, une Fête des Lumières comme on ne la voit jamais, elle qui s’efforce d’être toute pimpante et gaie malgré la froideur hivernale. Si vous souhaitez y faire un tour, téléchargez les parcours sur le site officiel !